PARTIE I: INSTITUTIONS
ARTICLE 1: Le gouvernement dâĂtat
1-1. (DĂ©finition) Le gouvernement dâĂtat est une institution politique disposant des pouvoirs qui ne relĂšvent pas du gouvernement fĂ©dĂ©ral. Il se calque sur le modĂšle de ce dernier et se rĂ©partit en trois pouvoirs distincts : exĂ©cutif, lĂ©gislatif et judiciaire. Le pouvoir exĂ©cutif appartient au gouverneur qui est Ă©lu directement par le peuple au suffrage universel. Le pouvoir lĂ©gislatif est dĂ©tenu par le Parlement, constituĂ© de la Chambre des ReprĂ©sentants et du SĂ©nat, qui dĂ©libĂšrent des lĂ©gislations, puis lĂ©gifĂšrent aprĂšs concertation. Il est Ă©galement dĂ©tenu par le peuple dans le cadre du RĂ©fĂ©rendum dâinitiative citoyenne qui permet aux citoyens de proposer des lois au gouvernement selon les dispositions prĂ©vues par la Constitution. Enfin, le pouvoir judiciaire dĂ©pend du DĂ©partement de la Justice qui se charge dâinterprĂ©ter et de dĂ©livrer la loi de lâĂtat.
1-2. (Administration) Le cabinet gouvernemental est composĂ© de diffĂ©rents membres, lesquels siĂšgent tous au Capitole. Le premier, le gouverneur, est Ă©lu au suffrage universel tous les six mois, aprĂšs une pĂ©riode Ă©lectorale dâune semaine.. Son rĂŽle est de diriger la branche exĂ©cutive de lâĂtat, de contrĂŽler les budgets, de nommer les responsables des services publics et les diffĂ©rents membres du cabinet gouvernemental. Il peut recourir aux dĂ©crets pour lĂ©gifĂ©rer, commuer ou gracier un condamnĂ© et appliquer un vĂ©to sur une loi. Son rĂŽle peut sâavĂ©rer Ă©galement honorifique, notamment dans le cas dâune visite dâun dignitaire fĂ©dĂ©ral ou Ă©tranger, dâune remise de dĂ©coration de lâĂtat, de proclamations symboliques ou de participation Ă des manifestations ou des Ă©vĂ©nements. Il a Ă©galement la possibilitĂ© de nommer un Lieutenant-gouverneur, qui assure lâĂ©ventuelle vacance en cas dâabsence brĂšve ou prolongĂ©e du gouverneur. Le deuxiĂšme membre du cabinet est le Directeur du TrĂ©sor. Ce dernier formule les politiques Ă©conomiques et fiscales du gouvernement, sert dâagent financier du gouvernement, fournit des services veillant Ă lâapplication des lois en rapport avec ses activitĂ©s et gĂšre la politique de taxation.
ARTICLE 2: Département des services de protection
1-1. (DĂ©finition) Le DĂ©partement des services de protection a pour mission principale la protection des membres du gouvernement de lâĂtat de San Andreas, plus particuliĂšrement le gouverneur. Les membres de ce service sont des agents spĂ©ciaux, assermentĂ©s par un Juge lors de leurs prises de fonctions.
2-1. (Conditions) Afin de devenir agent spĂ©cial, il est nĂ©cessaire dâĂȘtre citoyen amĂ©ricain, majeur, et dâavoir un casier judiciaire vierge.
2-2. (Administration) Le DĂ©partement des services de protection est une entitĂ© gouvernementale chargĂ©e de la sĂ©curitĂ© et de la protection des membres du gouvernement. Ils sont soumis aux rĂ©glementations de lâĂtat de San Andreas. Ils exercent sous le contrĂŽle du bureau du Procureur et du Gouvernement.
2-3. (Discipline et sanctions) Toute faute commise par un fonctionnaire dans lâexercice de ses fonctions lâexpose Ă une sanction disciplinaire, sans prĂ©judice des peines prĂ©vues par le code pĂ©nal. Les sanctions disciplinaires sont dĂ©cidĂ©es par le Supervisor of Protection du dĂ©partement en question. Les sanctions disciplinaires sont distinctes des sanctions pĂ©nales, qui elles sont dĂ©cidĂ©es par le Department of Justice. Un agent assermentĂ© sâexpose, en cas dâune commission dâinfraction, Ă une peine trois fois supĂ©rieure, en raison de son serment.
2-4. (Juridiction) Le DĂ©partement a pour juridiction les installations gouvernementales de lâĂtat. Le City Hall of Los Santos est une propriĂ©tĂ© gouvernementale. Toute la propriĂ©tĂ©, en plus dâun pĂ©rimĂštre dâune rue autour du City Hall est sous la pleine juridiction des services de protection. Ils peuvent, dans cette juridiction, procĂ©der Ă des palpations de sĂ©curitĂ©, contrĂŽler des individus ainsi que menotter en cas de constatation dâinfractions. Cependant, ils nâont pas lâautoritĂ© pour la suite de la procĂ©dure.
Le DĂ©partement a Ă©galement une juridiction spĂ©ciale en dehors des installations gouvernementales. Lorsque le gouverneur est en dĂ©placement en dehors du City Hall, toute la zone autour du gouverneur ou de la personne Ă protĂ©ger dans un rayon de 20 mĂštres devient une juridiction spĂ©ciale des services de protection. Ils disposent des mĂȘmes droits dans cette juridiction spĂ©ciale que dans la juridiction du City Hall of Los Santos.
Le service des protections ne peut donc pas procĂ©der Ă des arrestations en dehors de sa juridiction, exceptĂ© avec lâaccord du service ayant autoritĂ© et en cas de nĂ©cessitĂ© immĂ©diate Ă la prĂ©servation des biens et des personnes et Ă la sĂ»retĂ© du territoire.
Lorsque les agents sont en dehors de leurs juridictions, mĂȘme sâils sont dans une juridiction spĂ©ciale, ils sont soumis Ă lâautoritĂ© du LSPD ou du LSSD en fonction du lieux, exceptĂ© si la vie dâun membre du gouvernement est en danger immĂ©diate, auquel cas l'autoritĂ© leur reviendra le temps de rĂ©gler la situation.
LâĂtat de San Andreas est soumis au prĂ©sent code sans distinction de juridiction.
2-5. (Droits et responsabilitĂ©s) Un agent spĂ©cial a pour mission de protĂ©ger les membres du gouvernement. Il peut, dans le cadre de cette mission uniquement, procĂ©der Ă des palpations et des contrĂŽles dâidentitĂ©s sur des individus susceptibles de reprĂ©senter une menace pour le gouverneur ou le gouvernement. Si une fouille approfondie est nĂ©cessaire, ou si l'individu a commis une infraction, lâagent nâa pas autoritĂ© pour le fouiller et le placer en Ă©tat dâarrestation. Il peut uniquement priver lâindividu de ses libertĂ©s le temps que les agents de police prennent la suite de la procĂ©dure. Les pouvoirs dâun agent spĂ©cial sont limitĂ©s Ă l'exĂ©cution de sa mission principale. En dehors de cette derniĂšre, il nâa pas le droit de contrĂŽler, palper ou priver un individu de ses libertĂ©s. Lorsquâun agent spĂ©cial intervient dans une opĂ©ration de police, il est soumis Ă lâautoritĂ© de cette derniĂšre. Si un membre du gouvernement est impliquĂ© dans lâopĂ©ration, lâautoritĂ© revient au services des protections le temps de sĂ©curiser la ou les membres.
Un agent spécial se doit de ne pas mettre en danger le gouvernement ou prendre des risques inutiles susceptible de mettre en danger la ou les membres du gouvernement.
Un agent spĂ©cial est en possession dâun PPA de catĂ©gorie A de maniĂšre constante dans le cadre de sa mission. Le DĂ©partement possĂšde cependant un arsenal d'armes qui peut ĂȘtre dĂ©ployĂ© uniquement en cas dâintervention majeure, ou en cas de convoi sensible.
ARTICLE 3: Niveaux dâĂtat dâalerte
1-1. (DĂ©finition) Le Gouverneur, en cohĂ©sion avec les membres de lâĂtat-Major, peut dĂ©cider de mettre en place lâĂtat dâalerte. LâĂtat dâalerte est un code de dĂ©fense permettant de rĂ©pondre Ă un danger immĂ©diat ou imminent. Il est composĂ© de 5 niveaux, correspondant Ă lâintensitĂ© des dispositifs de sĂ©curitĂ©. Plus le danger et lâinsĂ©curitĂ© sont Ă©levĂ©s, plus les dispositifs de sĂ©curitĂ© sont importants en rĂ©ponse. Les DEFCON ont une durĂ©e limitĂ©e, mais peuvent ĂȘtre prolongĂ©s si nĂ©cessaire. A la suite dâun DEFCON 2 et 1, le gouvernement en prĂ©sence du commandement des dĂ©partements de police et du procureur gĂ©nĂ©ral sera auditionnĂ© par la Cour suprĂȘme de lâĂtat de San Andreas lors dâune session exceptionnelle afin de prouver la lĂ©gitimitĂ© de lâinstauration de ces DEFCON. Dans le cas oĂč la mesure est illĂ©gitime, la Cour suprĂȘme pourra condamner ces derniers pour violation des libertĂ©s fondamentales et abus de pouvoir. Chaque DEFCON doit ĂȘtre annoncĂ© aux citoyens de lâĂtat par le biais du gouvernement, ou dans le cas oĂč ce nâest pas possible, par un canal de communication des organes de police.
1-2. (Droits) Le commandement des services de police peut mettre en place lâĂtat dâalerte du DEFCON-5 au DEFCON-3 dans une zone gĂ©ographique limitĂ©e, uniquement en cas dâabsence du gouverneur, du lieutenant-gouverneur et du procureur gĂ©nĂ©ral.
1-3. (Niveaux) Le code dâĂtat dâalerte est le code DEFCON, contraction de Defense readiness Condition (littĂ©ralement « Ă©tat de prĂ©paration de la dĂ©fense »). Il se compose de 5 niveaux, notĂ© Ă cĂŽtĂ© du code, aprĂšs un tiret.
DEFCON-4: Ce code correspond Ă une faible insĂ©curitĂ©. Il peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© par le Procureur et le Gouverneur. Les mesures de sĂ©curitĂ© de base sont mises en place. Les citoyens sont dans lâobligation de dĂ©tenir une piĂšce dâidentitĂ© et de la prĂ©senter lors dâun contrĂŽle. Les forces de police sont Ă©quipĂ©es de protection lĂ©gĂšre supplĂ©mentaire. La circulation en ville reste libre. Ce code a une durĂ©e de 48h maximum.
DEFCON-3: Ce code correspond Ă une forte insĂ©curitĂ©. Les forces de lâordre patrouillent avec des armes dâĂ©paules, des moyens de protections supplĂ©mentaires et intensifient les contrĂŽles dâidentitĂ©. Les forces de lâordre ont le droit Ă la palpation de sĂ©curitĂ© lors de contrĂŽle. Il peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© par le Procureur et le Gouverneur et a une durĂ©e de 48h maximum. La circulation en ville reste libre, mais si il est dĂ©crĂ©tĂ© dans une zone limitĂ©e, lâaccĂšs Ă cette zone sera restreinte aux habitants.
DEFCON-2: Ce code correspond Ă une totale insĂ©curitĂ©. Les forces de lâordre sont armĂ©es de fusils dâĂ©paules et de protections lourdes en permanence. Ils peuvent procĂ©der Ă des fouilles et contrĂŽles sans se justifier, et sans justification nĂ©cessaire. Les armes non autorisĂ©es seront saisies. Les forces de lâordre peuvent pointer leurs armes de maniĂšre dissuasive lors de menace. Il peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© par le Procureur gĂ©nĂ©rale ou le Gouverneur. Ce code a une durĂ©e maximale de 48h. La circulation en ville est libre, sauf restrictions gĂ©ographiques.
DEFCON-1: Ce code correspond Ă un temps de crise. Toutes les personnes prĂ©sentes en ville doivent sâabriter et y rester, la circulation est interdite en ville sous peine dâemprisonnement. Il peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© par le Gouverneur uniquement Ă la suite dâune dĂ©cision du conseil dâĂtat. Un couvre-feu peut ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ©, les seules personnes dehors sont les services de police. Les unitĂ©s dâintervention sont dĂ©ployĂ©es, les agents peuvent ĂȘtre masquĂ©s sur le territoire et sont armĂ©s en consĂ©quence. Ils peuvent procĂ©der Ă des perquisitions sans mandat. Les citoyens peuvent se rĂ©fugier en lieu sĂ»r, comme dans un poste de police par exemple. Ce code est dĂ©clarĂ© uniquement en temps dâextrĂȘme insĂ©curitĂ©, et permet de rĂ©tablir lâordre de maniĂšre radicale. Ce code a une durĂ©e maximale de 24h.
ARTICLE 4: BĂątiments publics et officiels
1-1. (DĂ©finition) Un bĂątiment public est une construction immobiliĂšre appartenant Ă lâĂtat ou Ă un organisme affiliĂ© Ă la puissance publique en affectation Ă lâaccueil du public. Câest un immeuble servant Ă accueillir un service public.
1-2. (Droits) Les civils sont tolĂ©rĂ©s dans les espaces publics des bĂątiments publics, ils ne doivent cependant pas nuire au bon fonctionnement de ces services. LâaccĂšs aux civils Ă des zones Ă lâaccĂšs rĂ©servĂ© au personnel se fera toujours accompagnĂ© ou suite Ă la remise dâun badge visiteur et dâun contrĂŽle dâidentitĂ©.
1-3. (Interdiction)
Il est interdit dâaccĂ©der Ă des zones rĂ©servĂ©es au personnel sans accord prĂ©alable de ces derniers, sous peine de poursuites judiciaires explicitĂ©es dans le code pĂ©nal.
Il est interdit de se prĂ©senter Ă un poste de police sans raison valable, sous peine dâĂȘtre Ă©loignĂ© du secteur par un officier.
Les places de parking des postes de police sont réservées aux visiteurs.
Les officiers de police se rĂ©servent le droit de faire circuler toute personne du secteur si la situation lâexige.
Les places de parking devant le Gouvernement sont réservées au personnel. Quiconque se gare se verra sanctionné pour stationnement interdit, et la fourriÚre viendra saisir le véhicule.
ARTICLE 5: Le Barreau
1-2. (Officialisation) Afin dâexercer lĂ©galement la profession dâavocat, il faut se faire officialiser par le Department Of Justice, avec le juge et le procureur, ou par le Gouverneur. Un avocat doit avoir 21 ans rĂ©volus, possĂ©der un casier judiciaire vierge et ĂȘtre citoyen amĂ©ricain.
1-3. (RĂ©pression) Les avocats autorisĂ©s Ă exercer sont officialisĂ©s et inscrits Ă lâOrdre du Barreau. Une personne prĂ©tendant ĂȘtre avocat sans ĂȘtre inscrit Ă cet Ordre ne pourra exercer et se verra refuser. Elle est Ă©galement susceptible de poursuites pĂ©nales pour Exercice illĂ©gal de la profession dâavocat.
1-4. (Sanctions) Le PrĂ©sident du Department Of Justice dispose du pouvoir de sanctionner, radier et suspendre un avocat officialisĂ© du Barreau de San Andreas pour juste motif Ă titre temporaire ou dĂ©finitif. Cette dĂ©cision est susceptible dâappel devant une Cour de Justice.
Un Juge de la Cour de Justice est Ă©galement dans le droit, de part lâincompatibilitĂ© avec lâexercice de la profession dâavocat et dans le cadre dâun procĂšs, de suspendre de maniĂšre temporaire ou dĂ©finitive un avocat du Barreau reconnu coupable.
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